NE PAS CONFONDRE AIMER ET ABUSER

Sur la confusion entre l’homosexualité et la pédophilie, la thèse d’un procès d’intention – parfois meurtrier – peut être évoquée. Cette confusion conforte une discrimination homosexuelle que les religions monothéistes entretiennent depuis deux millénaires en favorisant l’introduction de lois répressives contre les homosexuels, boucs émissaires par excellence, sous couvert de protection de l’enfance.

Chez les chrétiens, cette stigmatisation est entretenue par les scandales internes du Vatican qui conduisent encore plus à ce qu’un grand nombre de personnes désinformé assimile l’homosexualité à la pédophilie. Ce raccourci est tout simplement intolérable et irresponsable lorsqu’on sait que la sexologie moderne a d’ores et déjà démontré que les homosexuels n’ont aucune tendance particulière à la pédophilie. Les statistiques le prouvent, les affaires de pédophilie concernent en majorité des hommes hétérosexuels qui agressent des fillettes.

Dans le cas de l’Église catholique, l’absence de présence féminine et le fait de ne pas autoriser les prêtres à vivre leurs sentiments au grand jour exposent les plus pervers –  frustrés physiquement – à commettre l’irréparable sur les enfants qui leur sont confiés, qui sont, par définition des proies vulnérables. L’Eglise protestante a parfaitement compris ce danger. Pour y remédier, elle a commencé par accepter le mariage pour ses serviteurs, ce qui a réglé en grande partie cette problématique.

Pourquoi le catholicisme ne pourrait-il pas suivre cette voie, du bon sens qui permettrait à ses serviteurs de suivre leurs désirs et éliminerait bon nombre de frustrations ?