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AMITIES VIRILES, STRATEGIE MILITAIRE, SPARTIATES, GRECE

… À l’école j’étais passionné par l’histoire, notamment celle de la Grèce, puis celle de Rome. La classe était divisée en deux groupes : les Athéniens et les Spartiates. Je me suis intronisé Léonidas, le Roi des Spartiates qui, à la tête de ses 300 hoplites se sacrifia pour permettre aux Athéniens de s’organiser à l’arrière. Face à 500 000 Perses, il fut trahi et pris à revers au défilé des Thermopyles. Contrairement aux Athéniens qui inventèrent la démocratie et la philosophie, la culture des Spartiates imposait que, dès l’âge de 7 ans, les garçons soient séparés de leur famille pour se préparer à la guerre afin de défendre leurs cités et leurs familles. Les femmes s’occupaient du foyer et procréaient. Les Spartiates étaient les meilleurs soldats du monde ; j’avais leur goût du sacrifice, de l’abnégation, de la compétition et du commandement. Dans l’antiquité j’aurais été un Spartiate : l’effort et les privations ne m’effrayaient pas. À l’époque, j’ignorais tout de l’éducation prônée par les grecs, notamment que l’homosexualité faisait partie intégrante de l’éducation. Sur ces points, mon ignorance était totale : un vrai déni.

Chez les Spartiates les amitiés viriles relevaient quasiment d’une stratégie militaire : face à l’ennemi l’attachement entre deux soldats épris l’un de l’autre était indéfectible ; lorsque l’un des deux était tué, le survivant voyait ses forces décuplées pour venger celui pour lequel, dès le départ, il aurait donné sa vie. Du bon sens, tout simplement, si l’on étudie les dogmes militaires de l’antiquité à nos jours.

Extrait de la biographie en préparation : ‘Footballeur, Gay, Asperger’

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