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PLATINI COMME BLATTER, LA CHASSE AUX VOTES (2/4)

N’est-il pas venu le temps que les dirigeants de la FIFA, du CIO ou toutes autres Fédérations sportives internationales prennent leur responsabilité en n’accordant l’organisation de leurs grandes compétitions médiatisées qu’à des nations respectueuses des droits de l’Homme ?

Une telle mesure qui ne serait qu’une simple application de leurs propres statuts, aurait de facto évité de voir :

  • La Russie obtenir les Jeux Olympiques de Sotchi en 2014 et la Coupe du Monde 2018 alors que Poutine a promulgué des lois contre la « propagande homosexuelle », amalgamant ainsi l’homosexualité à la pédophilie. Sous couvert de cette discrimination inqualifiable, des barbares écervelés harcèlentviolentent voire exterminent des innocents en toute impunité, sous couvert de défendre des valeurs traditionnelles d’un autre temps,
  • Le Qatar hériter de la Coupe du Monde de football 2022, luttant ainsi contre les discriminations et l’exploitation inhumaine des travailleurs étrangers.

En mai 2017, l’UEFA a enfin fait savoir qu’elle tiendra compte d’un critère relatif à la « protection des droits de l’homme » dans son choix entre l’Allemagne et la Turquie pour l’organisation de l’ « Euro 2024 ». Pouvons-nous croire à une prise de conscience ? Si cela est le cas, ce serait une véritable main tendue, notamment envers la communauté LGBT qui lutte sans relâche.

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