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ALAN TURING PERD L’AMI DE SA VIE (3/9)

Très tôt, le jeune Alan Turing montre déjà les signes de son génie. On relate qu’il apprit tout seul à lire en 3 semaines. De même, il montra une affinité précoce pour les chiffres et les énigmes.

À Marlborough College, l’enfant solitaire et introverti est confronté pour la première fois à des camarades plus âgés que lui et devient l’une de leurs têtes de turc.

À 13 ans, il rejoint la Sherborne School. Dès son premier jour de classe, il se fit remarquer au point que la presse locale en rendit compte. En effet, alors que le jour de la rentrée est celui de la grève générale de 1926, le jeune Turing décide malgré tout de s’y rendre en bicyclette et parcourra donc les 90 km qui séparaient son domicile de son école.

Le penchant de Turing pour les sciences ne lui apporte aucun respect dans un environnement plus enclin à favoriser les disciplines classiques telles que la littérature, l’art ou encore la culture physique. Mais ceci n’a aucune espèce d’importance pour le jeune Alan, bien au contraire. Il continue de faire des prouesses dans les matières qu’il dévore, résolvant d’ailleurs des problèmes très ardus pour un garçon de son âge.

En 1927, pensionnaire à la Sherborne School, Turing se lie passionnément à Christopher Morcom, également passionné de sciences et de mathématiques. En 1930, son ami Morcom décède suite d’une tuberculose bovine qui tourne mal. Bien qu’athée, Turing n’admettra jamais le décès d’un esprit aussi brillant et qui restera d’ailleurs à jamais l’ami de sa vie. Persuadé que l’esprit de Christopher Morcom existe toujours, Turing décide d’incarner le destin scientifique qu’il estime lui devoir.

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